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La coupe des Grandes écoles et universités au CVP

C’est avec un immense plaisir que les parisiens ont pu reprendre les rênes de leur montures, ou devrais-je plutôt dire les drisses et écoutes de leur canot!

La mise en place a été quelque peu compliquée pour organiser la mise à l’eau, trouver et remettre les jeux de voiles à chaque bateau, faire quelques réparations avant d’aller déjeuner et patienter jusqu’au lancement de la première manche.

11 équipiers et 5 M750 étaient prêts à prendre part à cette équipée sauvage :

  • 1 équipage d’étudiants de l’association Léovoile de l’école Léonard de Vinci à La Défense
  • 1 équipage sous la houlette de Guillaume Sannié sur Pardoun Mud
  • 1 équipage familial sur Celtina désormais armé par Guillaume de Matharel
  • 1 équipage sur groQuik avec Eric Pouillaude et le grand retour d’Alain Poupaert
  • 1 équipage sur LoGeek, récemment acquis par le CVP et très sympathiquement prêté par le CVP pour permettre au plus grand nombre de naviguer

C’est donc sous le soleil, quelques nuages et une prévision de vent joueur que les bateaux ont largués les amarres. Tandis que les premiers affinaient leur toucher de barre, Celtina gardait les yeux en l’air … à la recherche de sa drisse de foc. La manille s’étant ouverte la drisse s’est retrouvée en haut du mat, fort heureusement sans y entrer.

Les équipages se sont réorganisés à la volée pour que tous puissent en profiter.

Pardoun Mud, avec Guillaume Sannié et Thierry Melot, prit le meilleurs départ et se trouvait sans grand surprise, (normal, c’est des M750, me soufflent des plaisantins), largement en tête à la bouée sous le vent quand soudain retentit un grand claquement et le bateau se coucha … Arrachement de la cadène de la cloison qui avait pourrie derrière la fibre!

Tandis que les autres équipages finissaient la manche, le bateau de sécurité partait à la rescousse des naufragés. c’est ainsi que Pardoun Mud rentre dans l’histoire en devenant le premier M750 à passer le pont de Meulan! Heureusement qu’aucune péniche ne vint à passer à ce moment là!

Une belle frayeur et grosse déception pour nos deux amis !

Une fois le bateau sécurisé, les manches reprirent avec les 3 bateaux restant en lice.

Si le bateau équipé par Leovoile prit l’avantage sur les 2 premières manches, groQuik, avec Guillaume de Matharel en renfort n’était pas loin et prit l’avantage lors des 2 manches suivantes malgré une belle pression imposée par Jules Bertin, et aussi par le reste de la famille Matharel sur Logeek, en embuscade, prêt à profiter d’une erreur des deux premiers.

Un petit grain passa, avec un ciel bien noir et menaçant mais seules quelques gouttes furent à essuyer. C’était une belle journée, le vent était soutenu et bien aligné, bref d’excellentes conditions pour une reprise!

C’est sous un beau soleil que les 4 manches du Dimanche se sont courues après un quelques remaniements au niveau des équipages. En effet, la veille au soir Alain Poupaert s’est pris d’une envolée lyrique et grimpa au mat de Celtina pour redescendre la drisse de foc, permettant ainsi de revenir jouer avec les autres. Guillaume et Thierry prirent possession de Hinfrayquentable, que le CVP a très gentiment proposé de mettre à disposition de l’équipage de Pardoun Mud.

Une belle gaffe pour une belle gaffe : c’est un peu comme un virement lof pour lof, non?

Luc Fermigier est venu épaulé la seconde fournée d’étudiants, en l’occurrence, d’étudiantes, et Stéphane Dierkx, jamais en reste lorsqu’il s’agit de naviguer est rentré dans la course.

Les 4 manches du jour se sont disputées dans un vent moins établi et moins stable, avec les bateaux de l’YCIF en plus sur l’eau et quelques péniches joueuses, offrant des surprises et du suspens tant tout pouvait se jouer jusqu’à la ligne d’arrivée.

Une bien belle reprise qui nous a ouvert l’appétit pour la suite : le Grand Prix du Crouesty les 3, 4 et 5 juin avant le Bono les 17, 18 et 19 juin.

Le trophée de Paris

La manche du Trophée de Paris organisée par le CVP aura lieu le samedi 11 et dimanche 12 septembre aux Mureaux (30 rue Albert Glandaz).

Nous comptons sur vous pour nous y rejoindre ! Ce sera également l’occasion de rencontrer les étudiants qui ont rejoint le programme mis en place par le CVP avec les grandes et écoles et universités. Ils naviguent sur Impulse, Infrayquentable et Regulus et pourraient bine nous donner du fil à retordre!

Windward, groQuik Pardoun Mud et Jabadao sont également de la partie.

Vous trouverez ci joint les avis de course et fiche d’inscription à retourner au plus vite au CVP à contact@cercledelavoiledeparis.fr ou mieux encore, en ligne : Inscription en ligne

Sur la version en ligne vous pouvez également réserver les cabines pour ceux qui restent sur place.

Voici la fiche d’inscription et l’avis de course :

National M7.50 2018 ou La Trinité-sur-M “éditerranée”

 

Après un Bono récemment délocalisé au Crouesty, c’est la météo de Cannes (Alpes Maritimes) qui faisait le déplacement à La Trinité sur Mer (Morbihan) à l’occasion de notre National en cette mi-juillet de l’an de grâce 2018 !

Trois jours de régates sans cirés et sans pulls et sans le moindre frisson ! Un vent chaud qu’il souffle de l’Est ou de l’Ouest. Il n’y eut guère que la marée qui nous démarqua de la Baie des Anges !

Des régates qui se courent à compter de 14 heures, ce qui permet de se remettre des excès de la soirée précédente, ou bien de goûter les matinées en famille.

National 2018

A propos de nos agapes ! A la veille de compétition, Loïc de Rancourt a tendu une première embuscade aux équipages déjà présents, avec pour arme des ti-punchs meurtriers … Les têtes ont tourné dans la nuit …

Puis, au soir de la première journée de régates, le charmant accueil de Virginie Massiet du Biest en sa propriété, pour une soirée crêpes concoctée par Président Pronier, le tout conclu par une baignade nocturne dans une eau à 27 °C.

La deuxième journée a donné lieu à notre traditionnel  pique-nique  Langoustine  grand moment de convivialité avant de s’écharper sur le plan d’eau

Et pour conclure le championnat, tous réunis chez Guy, façon Auberge Espagnole, pour une remise des prix enjouée, espiègle et arrosée comme de coutume. Pour le feu d’artifice, le petit Loic âgé de 6 ans a lâché charitable, « que c’était mieux que rien … », donc, tout finissait bien !

Et sur l’eau me direz-vous ?

19 équipages répondaient présent à ce rendez-vous sportif.

Un club, la SNT, qui prend en compte notre calendrier décalé malgré les contraintes d’organisation, un comité de course épatant qui nous mouille de beaux parcours et jongle avec talent entre notre flotte et celle des Classiques associés au calendrier. Un grand merci à Françoise dont la tâche n’est pas toujours facile et à Gilles Bricout en ordonnateur de nos joutes nautiques !

8 manches courues dans un vent qui n’a jamais excédé 12 nœuds au fort des risées.

Un Bahia impérial qui rafle trois manches. Erwan Gourdon inspiré, redoutable au près, serein au portant  en utilisant une contre gite lui permettant de transpercer la flotte et dont les équipiers auraient sans doute fait virer l’alcootest, pressés qu’ils étaient d’anticiper dès la veille, la victoire des Bleus en Russie …

Suit un Callisto régulier aux avants postes qui doit en partie son classement à l’abandon prématuré de Bad Boy, alors second au classement provisoire, inopportunément démâté à quai au matin du dernier jour par un plaisancier maladroit. Au grand dam de Laurent Beaurin et de son équipage qui méritaient mieux que leur 6eme place…

De Lux II de Joel Pamart, régulier aux avants postes et particulièrement inspiré le dernier jour, complète le podium. Les mosellans, toujours en force, ont des ailes dans les airs légers !

Les nouveaux de la série ont un peu souffert pour certains, déstabilisés par les vents variables et par les algues coquines. Il fallait autant se garder des vents folâtres que des pièges à quilles. Un petit effort sur le renouvellement des jeux de voiles et votre petit navire se sentira des ailes !

Sur la mixité tant promue dans les entreprises et ailleurs, le M 7.50 donne l’exemple. La moitié de la flotte comptait au moins une équipière. Olivier Bastard comptait en plus à son bord l’un de ses petits-fils !

Enfin, impossible de conclure sans souligner la formidable présence du Trio  de notre association. Guy a certes organisé, coordonné, assisté et gruté des bateaux avec gentillesse, patience et constance mais il ne ferait rien sans Jean-Denis et Paul qui prennent le relais sans un bruit même sans être sur place ou participer. C’est un sacré investissement pour ces chefs d’entreprise déjà fort occupés. Nous mesurons la chance de pouvoir compter sur eux. L’équipe a besoin d’aide et d’un plus grand soutien. Les bonnes volontés déterminées sont les bien venues pour continuer à entretenir cette flamme !

Rendez-vous pour les régates de fin d’année !

Amitié et remerciements à tous,

Gilles Bretéché

Callisto

PS : Pour ceux que cela peut instruire ou intéresser, voici le classement final :

National 2018 : J – 4

Notre National se déroulera pour ne pas changer les habitudes de certains à……. La Trinité sur Mer

Une vingtaine de participants sont déjà inscrits 

Coté organisation :

Grûtages :

Aller : mercredi après 17 h et jeudi avant 11h
Retour : samedi 14 de 18h30-19h et dimanche 9h30- 11h

Régates :


les 12. 13 et 14, mise à disposition à partir de 14h pour laisser la brise s’installer
objectif : 3 manches mini / jours

Festivités :


– Repas des équipages jeudi soir 20h 30 chez Bruno
– Pique-nique demoiselles vendredi midi sur les pontons
– Remise des prix samedi 20h45 chez le Guy
– Possibilité de louer des bateaux électrique pour accompagner la flotte dans le chenal ! ( Renseignements : Victoire ou Guy Pronier)

Météo :
Beau temps de prévu, Guy s’y engage !

Inscrivez vous vite….

Compte rendu du Bono par Gilles Breteche

Je tarde un peu pour publier ce texte écrit par Gilles BRETECHE … je vous laisse vous remémorer vos souvenirs à l’approche du national, à bientôt, Paul Vandame :

Si Rome n’est plus dans Rome, Le Bono non plus !

Et voilà qu’en l’an de grâce 2018 après JC, la célèbre régate dans les courants du Golfe, organisée par la Société Nautique Le Bono se délocalise !

S’il faut avouer que le Crouesty n’a pas le charme de notre petit port fétiche, nos fidèles organisateurs ont su tirer un parti remarquable de ce changement de paradigme !

18 concurrents en lice, constituaient l’affiche épatante de cette épreuve de prédilection pour bon nombre d’entre nous !  Messins, havrais, arcachonnais, parisiens, aixois, nantais, breton du golfe et d’ailleurs, tous ont pris le chemin du Golfe comme on prend celui de Compostelle !

A la recherche de la transcendance et de l’inspiration qui déjouent les pièges du malin courant et des vents subversifs.

Attachés à ne pas s’égarer au gré des iles, des amers, perches et bouées qui se camouflent pour mieux confondre le non initié, les mines anti-quille émaillaient le plan d’eau pour ajouter à la stupeur des skippers. Les algues cette année, faisaient à nos appendices, la guerre !

Ajoutée à la malignité celtique des lieux, la perversité des parcours libres ou contraints des maitres de cérémonie, les fidèles (régatiers) s’y cassèrent les méninges.

Sept manches courues, ponctuées de suspens hitchcockiens. César sur sa butte, a dû se régaler.

A la fin, cela fait le classement de ceux qui s’en sont le moins mal tiré.

A ce jeu, l’équipage de Callisto (en grec ancien « La plus Belle ») bénéficiait de trois atouts hors catégorie.

Le premier tient à son équipière qui inspira cette fière embarcation et incite toujours son barreur au moins de maladresses possible. D’accord, Sylvie préférait Le Bono en novembre ! Ce qui est un comble pour une muse qui préfère et de loin, la mer vue du confort de la terre … Cependant, raison faisant son chemin et après quelques années de bouderie pré-estivale, elle a adopté ce nouveau calendrier sans rancune aucune…

Le second, tient à l’équipier voltigeur qui fait tout à bord depuis trente années en plus de tracter le bateau depuis que son skipper a renoncé à l’automobile ad hoc …  Beaucoup d’équipages nous l’envient, mais… !

Le troisième et le plus prépondérant au Bono, tient au cadeau un rien pervers que nous fit Yves Marzin, lors d’un Bono vainqueur il y a 4 ou 5 ans. Nous l’avons baptisé Marzinus et il trône dans le bosquet du jardin. Le fier animal, grandes oreilles pointées, assis sur son auguste popotin, n’a pris aucune ride et nous inspire des désirs de victoire d’autant plus inextinguibles, qu’il était censé nous filer la scoumoune jusqu’à la 6eme génération. Chacun comprendra maintenant pourquoi ce rallye sur les courants du Golfe nous tient dans un tel degré de motivation ! Dans cette épreuve, nous luttons contre le signe indien. Et ce n’est pas rien !

Voilà comment l’on peut vous expliquer le résultat !

Cette année, comme tous les ans d’ailleurs, l’affaire ne fut pas simple pour autant. Gentleman Erwann Gourdon, Président Pronier si fantasque, Sylvain Pélissier l’habilleur en vogue de la classe, Stéphane Manier l’homme des options solitaires, ont remporté une manche. Et si Callisto en a remporté trois, elle a aussi trébuché parfois…

Rien ne vaut une épreuve disputée, qui prend ses quartiers du soir au Logeo, mouillage charmant, et se fait inviter pour la remise des prix en la propriété de Stephane Manier, un petit paradis dont il nous a ouvert les portes avec gentillesse et générosité.

Que dire de l’organisation qui fut parfaite et du plaisir d’y retrouver avec chaleur nos bénévoles et animateurs favoris des picnics (très réussis) et des navettes de rades impeccables !

En attendant l’an prochain,

Merci pour tout.

Gilles BRETECHE