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Sous le soleil du CVP

Et voilà la saison 2017 lancée de fort belle manière au CVP. Une nouvelle fois encore, l’organisation impeccable de l’équipe du CVP a fait la joie des régatiers et des beaux bateaux tout fraîchement sortis de leur hivernage. Huit monotypes se sont donc retrouvés pour disputer cette première épreuve du calendrier officiel sous un soleil étincelant et un vent tout aussi brillant… par son absence.

Fidèle à sa réputation le plan d’eau du CVP a mis à rude épreuve les nerfs des équipages mais une fois encore, les plus talentueux ont su tirer leur épingle du jeu. Patrick-jacques GUIRAUD s’empare donc de la victoire après une lutte serrée avec Guy PRONIER qui mettait à l’eau pour la première fois dans les eaux parisiennes son tout nouveau « Bad Boys » qu’il partage avec Laurent BEAURIN.

A terre, nous avons retrouvé comme chaque année la chaleur du club, la beauté du Val de Seine avec des lumières magnifiques tout le long du weekend. Petit déjeuner au coin du feu avec vue sur le plan d’eau, repas du midi en terrasse à l’ombre de l’auvent pour s’abriter des rayons du soleil et apéro au bar comme il se doit ; entre photos historiques et demi-coques, toutes plus belles les unes que les autres.

Au classement général Monotype, après 7 manches courues :

Pos. N° Voile Bateau Prénom Nom Pts.
1 FRA 55 WINDWARD Patrick-Jacques GUIRAUD 9
2 FRA 204 BAD BOYS Guy PRONIER 14
3 FRA 202 BARATAPAS Jean-Denis BARGIBANT 20
4 FRA 54 PARDOUN MUD Olivier GUERIN 30
5 FRA 77 INFREQUENTABLE Christophe HINFRAY 36
6 FRA 210 ALTAÏR Yves DAVAINE 39
7 FRA 46 CHIMENE Thierry MELOT 40
8 FRA 18 MISS ALIZEE Alain POUPAERT 62

Je tenais à remercier au nom de tous les coureurs le CVP et son président, Hervé GODEST pour leur accueil, Olivier GUERIN, fidèle ami de la série, qui nous a fait l’amitié de laisser le star au profit de la barre du FRA 54 et Yves DAVAINE, nouveau capitaine de flotte pour la série au CVP. J’en profite également pour remercier les arbitres qui ont jugé en temps réel sur le plan d’eau, au plus près de la flotte et qui nous ont fait le plaisir de commenter et d’illustrer les nouveautés 2017 des règles de course lors de notre apéro de samedi soir. Nous avons tous trouvé cette immédiateté de l’arbitrage très positive.

Publié par Jean-Denis BARGIBANT

L’Erdre au fil du soleil

SNO 02Deux jours de grand beau temps et de vent « installé » pour notre régate annuelle sur l’Erdre à l’occasion de la Coupe des Châtaignes.

En cette saison, les châtaignes nous tombent des arbres nombreuses et comestibles pour les amateurs mais sur l’eau elles fusent avec une grâce ailée et policée au passage des bouées et d’un goulet facétieux qui mettent le système nerveux des marins d’eau salée dans un état proche de l’abattement.

Tous les mystères d’un plan d’eau intérieur, qu’année après année les non natifs rêvent de percer, avec l’espoir que cette fois enfin ils toucheront au Sésame !

Caramba, encore raté !  Sur les dix vaillants équipages, les 7 « merriens » ont encore bu le calice d’eau douce jusqu’à la lie.

Erwan, notre champion national en titre pensait pourtant tenir le bon tempo au cours d’une première manche menée tambour battant, mais à deux révolins de la ligne, il dut abdiquer à portée du coup de canon libérateur…

SNO 01

Ne pas croire cependant que la régate se joue à la roulette Russe, auquel cas nous aurions trouvé autant de vainqueurs que de manches courues (7). Mais puisque toujours les même s’en sont sortis, force est d’admettre qu’il y a de la logique dans le rébus de vents et de dévents.

Au classement général, les trois premières places furent donc trustées par les pratiques de la régate en plans d’eau fermés. Les frères Castel (3eme) redoutables régatiers et familiers des lieux, Patrick-Jaques Guiraud (2eme) limeur de Seine un plan d’eau très cousin (péniches en sus), et puisqu’il faut un vainqueur, la famille Bretéché / Fury … qui démontre qu’après 50 ans de pratique des lieux (pour le plus ancien), les fondamentaux sont assimilés et les aléas globalement maîtrisés.

Cela ne veut pas dire qu’il faudra aux autres 50 ans pour les battre, puisque, l’âge avançant, les vainqueurs du jour finiront sans doute par perdre la baraka … un jour viendra où Jean-Marc ne saura plus monter au capelage à la volée pour récupérer une drisse de spi évadée, sans perdre une place et enchaîner toutes les manœuvres à lui tout seul ; où Sylvie, prise de torticolis chroniques réclamera de voir les concurrents par l’avant plutôt que par l’arrière, que Gilles sera moins sur les nerfs et la barre moins précise. Équipages « merriens » ne désespérez pas et continuez à venir au SNO une fois l’an pour tester vos progrès et attendre le faux pas des prétentieux d’eau douce !

N’oublions pas les à cotés que les animateurs de l’association peaufinent pour le plus grand plaisir de tous. Une baby sitter pour les enfants de Felisa, qui a pu naviguer sur le nouveau bateau de son Jean-Denis ; un fut de bonne bière du Nord en libre service des assoiffés et partagé avec tous les équipages des séries navigantes ; un dîner Espagnol chaleureux initié par « président Pronier » ; les coups de mains des uns et des autres qui rendent la vie plus agréable et l’ambiance épatante de notre série …

Prochain rendez-vous au CVP mi novembre pour clôturer cette saison riche en événements
avec l’arrivée de la nouvelle version du M 7.50 et sa prochaine exposition au salon nautique de Paris sous les couleurs du chantier BG Race.

Publié par Gilles Bretéché

Un National de plus ?

Un cru 2015 un peu particulier tout de même, puisque près de 28 ans plus tard, la nouvelle version du Monotype 7.50 faisait sa première apparition dans sa livrée anthracite et son cockpit résolument ergonomique.

2015 - NATIONAL - 1

D’aucun aurait pu s’exclamer : « le Monotype 7,50 m est mort ! Vive le M 7.50 ! ». Avec raison si l’on se souvient que la formule s’appliquait à nos rois qui se succédaient dans la continuité d’un ordre établi.

Si certains pouvaient craindre que le nouveau éclipse l’ancien, ils ont été rassurés. Après quelques réglages,  le nouveau « Come Back » de notre ami Luc Lajoye, s’est fondu avec bonheur dans la classe, alternant les résultat de manches en fonction de l’inspiration de l’équipage. A l’issue de ce championnat incertain, le nouveau bébé produit par BG Race montait à la troisième place du podium. C’est rassurant dans tous les cas. Les anciens bien entretenus défendront encore les chances de leurs équipages et les nouveaux qui nous rejoindront bientôt auront le plaisir de se mêler à la lutte à armes égales et c’est bien ce que tous désirions !

 Mais revenons au sport. 14 montures au départ, 7 manches courues dans un vent modéré de 15 à 8 nœuds de vent, pas de pluie et souvent du soleil le tout organisé avec gentillesse et compétence par la SNT. Voilà pour le cadre.

 Sur le plan technique, une dizaine de bateaux affichaient une vitesse quasi identique et les manches se jouaient sur le placement et l’anticipation des variations de vent. Un bonheur pour les tacticiens et les manœuvriers !

Pour preuve : 5 vainqueurs différents sur 7 manches ! Christian Vernet gagne 2 manches et se classera finalement 6eme de l’épreuve. Erwan Gourdon en gagne 2 aussi , mais il termine premier au classement général. Adroit et constant il coiffe la famille Bretéché qui pour une fois ne gagne aucune manche…mais ne fait jamais moins bien que 4eme… A peine suffisant pour reconquérir le fabuleux trophée du vainqueur, que Sylvie refuse dans son salon … De là à penser que Callisto avait mis le frein, on voudrait bien vous le faire croire !

2015 - NATIONAL - 2

 Si Luc Lajoye parade à la 3eme place, deux petit point le séparent de l’équipage de Paul Vandame, 4eme, qui s’offre la dernière manche en consolation avec une vitesse et un marquage sans faute.

Président Pronier le talonne d’un point avec le concours d’un équipage juvénile et insomniaque !

Un point plus tard, suivent à égalité l’équipage de Christian Vernet et celui de Pascal Carmier. Pascal pourtant brillant vainqueur d’une manche, s’incline finalement devant son ainé, vainqueur de deux. Puisqu’on vous dit que le championnat était accroché !

 A la 8eme place, un revenant ! Patrick Jacques Guiraud. On s’était à peine aperçu qu’il nous avait quitté, puisqu’à peine après avoir vendu son dernier 7.50, saisi par le remord,  il en rachetait un autre quelques mois plus tard !  Celui-ci Jacques, tu le gardes sauf pour le changer avec la nouvelle version !

 Un équipage nouveau venu dans la classe, suit au classement. Enfin pas tout à fait puisque Gaëtan Touze s’était entouré du bon Docteur Yves Marzin fin connaisseur du 7.50 et surtout l’organisateur hors pair de notre Rallye du Bono. La barre passait à tour de rôle, à me souvenir de la jeune barreuse, Agathe Le Guen, qui propulsa Pardun Mud à la 4eme place d’une manche. Pour une prise en main complète ce n’était pas mal !

10 eme, Stephane Manier, tel Pluton, s’est accroché, mains tendues, à 2 points près mais la jeune barreuse courrait plus vite que Proserpine. Les mythes se défont ! Notre Stéphane gardait cependant ses distances (un point) avec une Chimène insistante barrée par notre Thierry Melot national et fantasque.

A quelques encablures suivait un autre nouvel équipage emmené par Gilles Boutron et son bateau joliment refait de neuf. C’est peut être pour ménager sa peinture qu’il a hésité à se mêler aux furieux. Une jolie 6eme place dans l’avant dernière manche, au contact avec les leaders laisse à penser qu’il n’en restera pas là.

Un petit mot de Celtina entièrement équipé par la famille Bastard ! Grand père à la barre, fiston aux écoutes et petit fils à la manœuvre !  Si le 7.50 n’est pas trans-générationnel !

Et pour finir Joker. Le bateau de notre fidèle ami Philippe de Hédouville, qui depuis quelques années accepte de prêter son beau bateau aux équipages qui veulent s’y essayer. Sorti cette année de chantier avec une belle livrée bleu marine, il fallait pour prêter son bateau un sens extraordinaire du partage et une grande amitié pour les animateurs de la classe. Philippe, soyez en remercié du cœur de ceux qui usent et abusent de votre amitié fidèle.

Voila ! Tout est dit ou presque. Tout le monde se souviendra de l’accueil de Guy Pronier pour un barbecue d’équipage, du sourire éclatant de Luc sablant au champagne l’avènement de son nouveau bateau, de Jean Bargibant, qui ne peut pas s’empêcher d’offrir une bière aux amis du bateau. Et tout cela dans la joie et l’amitié sans faux semblant.

A la prochaine !

Pos Bateau Barreur TOTAL C1 C2 C3 C4 C5 C6 C7
1 BAHIA E. GOURDON     15,00 1 3 15 RET 1 2 5 3
2 CALLISTO G. BRETECHE     17,00 3 5 3 2 4 3 2
3 COME BACK L. LAJOY     25,00 7 7 2 3 1 9 5
4 APPLE-MOI P. VANDAME     27,00 11 2 4 6 3 11 1
5 COCO TAHI G. PRONIER     28,00 2 4 6 9 8 4 4
6 ARISTA C. VERNET     29,00 6 10 1 8 7 1 6
7 MAGIC P. CARMIER     29,00 4 1 5 7 5 7 8
8 WINDWARD PJ. GUIRAUD     42,00 5 13 11 5 6 2 15 OCS
9 PARDOUN MUD G. TOUZE     52,00 8 12 9 4 11 8 15 OCS
10 JABADAO S. MANIER     54,00 13 8 7 10 12 10 7
11 CHIMENE T. MELOT     55,00 9 9 8 11 9 14 9
12 DAVAI G. BOUTRON     60,00 12 11 10 12 10 6 11
13 CELTINA O. BASTARD     63,00 10 6 12 13 13 12 10
14 JOCKER F. LE GUEN     80,00 14 14 13 14 14 13 12

Publié par Gilles Bretéché

Une belle coupe pour le vainqueur

COUPE CVPVoici une bien belle coupe pour le vainqueur de la coupe de Paris 2015 offerte par notre ami Patrick WALHAIN.

Elle sera très convoitée car le niveau risque d’être relevé pour cette première régate de la saison.

Patrick-Jacques GUIRAUD, vainqueur l’an dernier, vient défendre son titre. Guy PRONIER et Gilles BRETECHE, habitués aux podiums seront en embuscade. Luc LAJOYE fait son retour et nous indique avoir bien progressé durant deux années en J70. Et c’est sans compter sur les locaux et les caprices du plan d’eau.

Alors, que le meilleur gagne!

Publié par Jean-Denis BARGIBANT

GUIRAUD remporte la Coupe de Paris

Nous voilà rentré du CVP après 2 jours de courses franchement réussis. Tout d’abord, la réussite tient à la qualité de l’organisation et au sens de la convivialité du CVP qui nous a choyé pendant tout le WE. Le Club est magnifique, nous avons été reçus comme des rois et nous avons passé une soirée mémorable à refaire le monde entre bières, vin rouge, punch (du maître en la matière), Calva, … en deux mots: une excellente soirée!

Ensuite, le plan d’eau particulièrement atypique nous a tous surpris à un moment ou à un autre. Les casiers, les méduses et les algues ne nous ont pas génés cette fois-ci, mais nous avons du composer avec les péniches montantes, les péniches descendantes, les branches des arbres qui dépassent un peu des berges, les cailloux cachés qui ne sont pas indiqués et les déventes d’Ariane Espace qui bouche la moitié de la largeur de la Seine. Ah, j’allais oublier, nous avons également du jouer avec le caractère particulièrement local des risées. A une longueur d’écart en latéral, vous pouvez rencontrer un Monotype 7m50 au vent de travers sous spi bien bordé et un autre Monotype 7m50 au vent arrière, tangon largement brassé. Et d’ailleurs, l’un des deux doit avoir une bonne dizaines de noeuds dans les voiles et le second a probablement à peine 1,5 noeuds pour porter le spi… A titre personnel, je ne vous cache pas que je n’ai pas encore découvert les secrets si bien gardés par les locaux.

CVP2Car il fallait être local pour s’imposer avec le brio dont a fait preuve Patrick-Jacques GUIRAUD sur Winward! Le seul représentant des 2 clubs parisiens a fait une très belle démonstration de sa science des courants d’air locaux.

Le Podium a été très disputé, notamment pour savoir qui monterait sur la 2e marche et finalement, c’est Gilles BRETECHE qui devance Guy PRONIER pour compléter ce beau trio.

Paul VANDAME a quant-à lui géré une montée en puissance constante sur les 2 jours et s’empare de la 4e place devant Jean-Denis BARGIBANT qui a, semble-t-il, tricoté à l’envers ce dimanche.

Merci à tous d’être venus et merci au CVP pour votre excellent accueil.

Publié par Jean-Denis BARGIBANT