Arista était présent aux tours de l’Ile aux Moines de cette année.

Oui, aux avec un X car le tour de l’ile aux moines se fait deux fois, du moins s’il y a assez de vent pour cela!

Arista était barré par notre ami Christian Vernet, comme il se doit, et équipé de Vincent Lesecq et Eric Pouillaude fortuitement de passage.

La journée fut belle, ni trop chaude ni trop fraiche, le vent un peu mollasson en fin de matinée avant de reprendre de la vigueur avec la renverse. Le tour fut lancé dans le sens inverse de celui du Bono 2023 mais les difficultés furent presque les mêmes pour passer la pointe de Nioux et de Brannec. L’expérience du Bono nous a servi et Arista s’en est pas trop mal tiré, bien que dépassé par le Soling SUI277 d’Yffic Nouvellon et l’Hélium Crazy Girls d’Erwan Gourdon avec Agathe Harlé et Mathieu Visbecq. Le 5o5 de Cari et Sylvain Pelissier a tenté des passages plus proche des berges en profitant de son plus faible tirant d’eau, ainsi que Christine et Matthieu Coville venus saluer les amis sur un ofni à moteur… faute d’avoir pu mettre Davaï à l’eau à la Trinité….

D’autres têtes connues étaient également présentes même si nous ne les avons malheureusement pas croisés ou vus : Paul-Stéphane Manier sur un SUN 2000, Philippe Pacotte et Pierre-Yves Morvan sur un first 210QR, Frédéric Le Bihan sur un Guépard, Hervé Pouliquent et Eric Lanoe sur le 4mj Anette.

Arista termine 5eme de sa catégorie pour avoir voulu caresser quelques carapaces de crabe près d’Holavre et pris une option moins payante au second tour qu’au premier en passant sous Holavre plutôt qu’en le contournant. Du coup, le F66 qui a fini second, nous est passé devant!

Avec les courants favorables du second tour, nous avaons mis 1h pour parcourir les 3/4 du parcours et … 1h pour finir le tour!

Quant à notre retour à Larmor Baden pour gruter, il fut digne d’un grand cru des Rallye des courants du golfe avec un passage de la jument des plus toniques!

Hé oui!! le national 2023 peut se résumer à 1 journée de régate !! mais quelle belle journée!!

Et puis non! résumer le National M750 à une journée est un peu court nous glisserait le monsieur de Bergerac.

Durant toute la semaine du 14 juillet, nous avions les yeux rivés sur les sites de prévisions météorologiques en espérant découvrir une évolution favorable des prévisions de vent. Malheureusement, pour une fois, les prévisions se sont confirmées. Malgré les mises à l’eau efficaces le mercredi soir ainsi que le jeudi en prévision d’un départ donné classiquement pour la flotte des Monotypes 750, le premier jour à 14h, nous avions bien senti que la première journée s’annonçait compliquée.

Après concertation avec Marc Eymond qui officiait pour la SNT en l’absence de notre Gilles Bricout, nous avons tenté de profiter d’un vent légèrement plus timoré le matin du premier jour pour engranger une première manche sur ce week end.

Malgré la mobilisation des 15 équipages engagés et les chanboulements d’organisation pour certains, la flotte au complet était sur le ponton pour le briefing le vendredi à 9h! oui … 9h! Preuve que nous savons nous mobiliser lorsqu’il le faut! Notre motivation n’a pas reçu les attentions d’Eole qui ne mollissait d’envie de remodeler le paysage sans doute. Le comité de course du se résigner à reporter le départ, non pas au lendemain mais au surlendemain!

Du coup, l’organisation désorganisée des uns et des autres à pu retrouver un peu d’air … parfois penaud … Certains en ont profité pour se balader, faire la sieste, sortir les wingfoils, aller se baigner (sans les brassières), visiter la région, retrouver la famille, bricoler son mat et ses drisses pour Celtina avant de revenir à la SNT pour déguster les galettes et écouter un … une … les deux violonnistes qui ont animés la soirée.

Samedi : même temps, même décision. Les 22 23 noeuds annoncés ne sont pas de nature à nous effrayer mais les rafales à plus de 30 noeuds n’augurait rien de bon, ni pour nous ni pour l’organisation. Heureusement que la Bretagne peut nous offrir quantité d’activités!

Ce n’est pas pour autant que nous aurons sacrifié la traditionnelle dégustation de langoustines! ok, cela ne s’est pas passé sur les pontons. Le vent en aurait peut être plus emporté que nous n’en aurions dégusté… Les langoustines ont donc fait une rapide et fort appréciée apparition lors de la soirée rouge chez Anne et Guy, en compagnie de quelques morceaux de saumon et lieu jaune de première qualité préparé par Nicolas Tanguy (ex Bourbon Marée à la criée de la Trinité sur Mer) : uen excellente idée que nous rénouvellerons ou enrichirons l’an prochain.

Si nous n’avons pu faire une grasse matinée le dimanche matin afin d’aller mouiller le maillot sur l’eau, au moins nous avons pu envoyer 5 manches entre 10h et 15h grâce à la redoutable efficacité du comité pour faire tourner les trois flottes sans répit et sans pause déjeuner. Au moins le weekend était sauf !

5 manches bien disputées avec 13 à 15 noeuds de vents, une mer pas trop formée. Les départs propres, une flotte bien groupée, quelques rappels d’attention aux passages de bouées : un beau spectacle que Jeannick Oriot a su à nouveau mettre en valeur sur ses photos avec la complicité de son pilote Olivier.

Côté résultats, et bien, la régularité n’a pas empêché quelques surprises comme la 14eme place de Bahia et la 4eme place de Chimene sur la première manche ou bien deux abandons, un sur casse du vit de mulet pour Celtina et une drisse bloquée pour Bigaro IV.

Sur l’eau, difficile de définir une stratégie et bien voir les classements. C’est donc au cours de la soirée de remise des prix chez Virginie et Bruno que le classement a été révélé. Outre la très attendue barre à roue pour le premier, deux nouveaux prix ont été décernés. L’un d’eux est le prix “Philippe de Hédouville” remis par la SNT, prix que sera remis en jeux chaque année. L’autre est le prix de la poisse, prix du Club M750 qui récompensera l’équipage qui aura subi le plus d’avarie lors du National!

Cette année, Baratapas n’a pu rafler le trophée phare sur lequel Erwan Gourdon gravera une nouvelle fois son nom. Matthieu Coville sur Davaï aura tout essayé pour passer devant Come Back 2 qui avait l’avantage de l’expérience selon certains, du poids selon d’autres. Davai est ainsi premier à graver son nom sur le prix “Philippe de Hédouville”. Ce trophée, un authentique loch en laiton, en a laissé plus d’un interrogateur.

Le trophée de la poisse a été décerné fort logiquement à Celtina pour ses problèmes épiques durant tout le weekend : de la drisse qui casse lors du matage à la casse du vit de mulet sur la dernière manche en passant par une recherche effrénée pour remplacer des réhats plus que fatigués …

Des photos arriveront un peu plus tard! Vous en trouverez également de très belles sur la page facebook de Jeannick Oriot.

La remise des prix s’est achevée par une convivial dîner rougaille saucisse qui a ravi tout le monde. Comme quoi, la voile ne se résume pas qu’aux activités nautiques!

Le prochain challenge est la DUO du Crouesty les 26 e 27 août! Dépéchez vous de vous inscrire!