Une bonne nouvelle dans cet embouteillage de grisaille : l’Association a pu racheter les moules du M750. L’affaire s’est déroulée le 26 mars lors de la vente aux enchères de la liquidation qui solde la faillite de l’ex chantier BGRace.
Ayant appris par hasard la ventes aux enchères des surprises à Saint-Malo, nous avons appris le 17 mars que la vente était reportée à la semaine suivante. Une chance! Cela nous a tout juste laisser le temps de nous renseigner et nous organiser pour pouvoir nous y rendre.
Jean-Denis Bargibant a pu prendre contact avec le commissaire priseur pour faire détailler le lot et organiser une prévisiste et Stéphane Manier a pu se libérer in extremis pour se rendre à Saint Malo et suivre la vente.
L’objectif principal était de ne pas laisser partir les moules à la déchetterie ou de prendre contact avec le repreneur pour connaître ses intentions.
Stéphane nous raconte son aventure :
Il a fallu attendre la toute fin des enchères, dans le froid et le vent, devant la porte du hangar de l’ex BGRace, pour en arriver à la vente du lot qui nous intéressait:
- Un moule de coque de M750
- Un moule de pont de M750
- Un berceau de conformité
- Plusieurs moules d’accessoires (coffres, trappes etc.)
Bref la totalité du matériel nécessaire pour pouvoir fabriquer un M750.
Le tout pour la somme astronomique de 228€ et des brouettes. Le commissaire priseur avait essayé de valoriser le lot en l’estimant à 15% de la valeur de construction (95 000€), mais il se doutait qu’il ne partirait pas pour cette somme. Il a dont lancé les enchères à 300€. Et comme personne ne s’est manifesté, il a demandé si quelqu’un était intéressé et j’ai répondu « oui pour 200€ ». Affaire conclue! Les frais à rajouter, c’est tout!
Il nous reste à organiser le transport et trouver le lieu de stockage. Je connais un petit chantier de la région du Crouesty qui fait des merveilles avec la stratification. J’essaye de le joindre et je vais voir s’il est intéressé par la construction à l’unité de notre fier coursier. Si oui, nous aurons une filière de construction. Si non, Jean-Denis est prêt à entreposer ce matériel sur le terrain de son entreprise en attendant de trouver un constructeur intéressé. Si vous avez d’autres idées…
Dans tout cela, le plus important, c’est que l’aventure du M750 continue! En attendant avec impatience de retrouver l’occasion de s’engueuler aux passages de bouées ou aux lofs. Et de boire le coup de l’amitié de retour à terre.
Nota : Les moules du surprise ont également pu être sauvés pour 400€ par l’association des surprise semble-t-il.
Grands mercis à Jean-Denis et Stéphane!