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Metz ? Fameux port de pêche ! [Par Guy Pronier]

Metz ??!!! Tu vas faire une régate à Metz ?????????  T’es sûr que c’est bien M. E. T. Z ? Ce port de pêche bien connu !!! Son phare !! Ses quais !! Ses marées !! Ses marades plutôt !

Ces blagues, je les ai entendues mille fois de la part de navigateurs qui pensent que la baie de Quiberon est “La Mecque de la voile” et qu’à part ça…

Il est vrai qu’aller à Metz pour régater est une vraie croisière… automobile. 1500 km sur un weekend avec un bateau aux fesses pour tirer des bords sur un plan d’eau de 150 m de large, Ouaouh !! Faut être sacrement motivé. 

Hé bien je n’ai pas peur de le dire : Honte a ceux qui limitent leurs tours de roues avec ces préjugés ! Notre M750 permet de faire des déplacements sans problèmes et même, avec un peu d’habitude, sans avoir l’impression de tirer un bateau. Son gabarit, son poids, sa répartition des masses en fait un vrai partenaire de la voiture.

Coté performances… je me suis assagi (l’âge sans doute). Finis les records plus ou moins répréhensibles.  Il faut juste trouver la bonne cadence pour un bon ratio vitesse / consommation.  Pour moi c’est 120 km /h, 9.5l/ km vent dans le dos et 11.5 avec 30nds dans le nez. C’est pas totalement écolo, mais c’est pas tous les jours non plus !

Et puis il faut avouer qu’on ne passe pas inaperçu avec un tel attelage. Cette fois-ci, c’est à la station-service, en faisant le plein, que j’ai pu le constater. Quatre jeunes et jolies étudiantes polonaises (cheveux blonds, yeux bleus…et tout ce qu’il faut), rentrant des vendanges m’ont supplié de les emmener jusqu’à METZ… dans cet ensemble très inhabituel. “Je suis moniteur de voile dans mon pays, emmenez-moi “. ” C’est quoi ce superbe voilier…. ”   ” vous allez régater à Metz ?  C’est TOP ” Voilà ! il aura fallu des POLONAISES pour que ce plan d’eau révèle tout son pouvoir de séduction. Tout cela en anglais bien entendu……  La route est passée très vite, de façon sympathique et sans trop alourdir le bilan carbone. Raison de plus, pour faire l’effort. Je rassure Anne quand même… la bienséance a été respectée.    

Vendredi 16h30, 3h après avoir quitté Paris, Bad Boy arrive à Metz. Première sortie à droite après le pont sur la MOSELLE, 5 km plus loin, le village d’OLGY.  Le club est dans un écrin de verdure …. INCROYABLE, Impossible de réaliser qu’on n’est qu’à 7 km de Metz. 

Les “Logeeks” sont déjà là, Patrick Jacques nous suit à 2h, Vincent Mann, membre du CYVM, est rejoint a 17h30 par LUC  pour nous accueillir et nous donner un coup de main pour mater et préparer les jouets.  Ambiance studieuse, au milieu d’un paysage champêtre. 

 Nous démarrons la soirée par une visite du vieux METZ (magnifique). 22h gare, Thierry et Anne descende du TGV…  Cool ! Un petit gâteau, une bonne bouteille et au lit.

Samedi 

Les 6 M750 du club sont tous là (un 100% de participants à méditer)

Tous aident à la mise a l’eau, Puis vont prendre café et petit déj. au club. Quelle mobilisation ….

Au briefing, nous découvrons le plan d’eau, ceux qui suivent attentivement !…

et ceux qui suivent moins , ceux qui s’apprêtent a dévaler la piste noire, ou qui sont déjà une bière a la main

 Trois zones caillouteuses à éviter. La Moselle fait un L qui nous permet, avec l’orientation du vent, de tester toutes les allures avec des zones de transition très tactiques à négocier. Les plans d’eau intérieurs sont là-dessus très formateurs sur les dévents et rebonds sur la rive. Il faut trouver le rythme : 25/30 virements sur 1 mile …. Ça forme au virement bascule et relance. Quatre manches courues entre 13h30 et 17h45, chacune sur des parcours différents.

On voit que la connaissance du plan d’eau par les locaux et l’entrainement payent. La sympathique équipe d’APALALA prend une sérieuse avance au classement général.

Le redoutable et talentueux PATRICK-JACQUES, tenant du titre, pointe son nez sur certaines manches mais qui sont malheureusement (pour lui) compensées par d’autres moins fameuses ayant perdu le rythme des bascules à un moment de la remontée au prés. Nul doute, ce barreur nationalement connu aux plus belles heures du TDFV n’a pas perdu la main.

Toujours La ….. DE LUX et notre ami JOEL , un équipage réunissant 3 générations.  , capable de remontées fantastiques sous spi.

A bord de BAD BOY, le challenge était tout autre …  L’idée était bien sûr de prendre du bon temps et découvrir un nouveau plan d’eau, mais surtout Inverser les rôles : Anne à la barre et moi à la manœuvre.

Ca donne un autre point de vue de la flotte …..

Dommage pour les tabloïds : pas d’abordage, ni d’homme à la rivière ni de tête couronnée blessée (même pas dans leur orgueil), mais des mines réjouies qui se retrouvent le soir autour du feu dans le club house. Apéro puis diner préparés par les membres du club, ici tout est fait maison, pour honorer les visiteurs d’un weekend.

Le kouglof fut arrosé, comme il se doit, de mirabelle et flambé sous la direction de Guy qui jouait les Vulcains, casserole en feu à la main, en faisant le tour des tables.

Pour la suite de la soirée   ……… ce qui se passe à METZ …… reste à METZ.

Les absents n’avaient qu’à venir !………

Le lendemain, 3 manches, courues entre 10 et 13h, ajustées pile poil pour nous laisser le temps de ranger les bateaux avant la pluie. 14h remise des prix et déjeuner (toujours fait maison), avant de démarrer la route à 15h

Que les ronchons chagrins sortent leur courage du placard : nous étions à NANTES à 22h15 après ralentissement parisiens et arrêts ravitaillements essence. Une route sans histoire faite régulièrement par nos amis de METZ pour venir goûter l’eau salée. J’insiste lourdement auprès de ceux qui n’osent pas : notre M750 préféré se transporte facilement, surtout s’il s’agit d’aller régater dans des clubs qui réservent aux visiteurs un accueil aussi chaleureux. Merci à chacun des membres du CYVM. Leur entente, leur souhait de faire plaisir et leur attention permanente pour que nous ne manquions de rien, fait chaud au cœur. Tout cela complété par des marins qui savent naviguer… pas seulement en eau douce. QUEL CLUB ! QUELLE AMBIANCE ! Certains clubs, plus huppés, devraient venir prendre quelques leçons.

Et pour les amateurs de tourisme, prendre une journée de plus pour visiter calmement METZ. Cette ville superbe mérite qu’on y prenne le temps de flâner, nez au vent, loin de la mer, avec ceux que l’on aime.

GUY PRONIER 

BAD BOY

CR GP du Crouesty

La quantité n’y était pas mais la qualité si ! Six M750 avaient fait le déplacement pour ce 31° Grand Prix. Et pour mettre les (relativement) petits plats dans les grands, Jean-Denis Bargibant s’était offert un tacticien de luxe en la personne d’Erwan Gourdon, tous deux épaulés par le meilleur metteur au point du marché : Paul Vandamme ! Bref, il ne fallait pas chercher à bord d’un autre monotype le dominateur commun. Comme le remarquait Jean-Denis à la remise des prix : « ça fait tout drôle d’enlever deux fois une place de premier (sur 9 manches) pour le classement général ». Modeste avec ça !  Et pervers d’ajouter : « le niveau monte en 7,50. Sylvain Pélissier termine dernier » avec un gros clin d’œil car Sylvain a dû abandonner après la première manche (gagnée par JD) pour cause de maladie de son équipière favorite en régate et dans la vie.

Restent les autres. La bagarre fut âpre. Luc Lajoie s’en est bien tiré et a surtout apprécié le cadeau d’anniversaire de ses deux fils : être le temps de ce GP ses équipiers. Laurent Beaurin, lui aussi en équipage familial (ils ont été 4 à bord sur certaines manches) termine sur le podium. Tous deux ont été titillés par Stéphane Manier qui improvisait, en les personnes de Marc Masson et Martin Cautain un nouvel équipage. Enfin Hervé Pouliquen, Nolwen Huet et notre amis Fred Le Guen du Bono n’ont cessé de progresser pour agacer les tableaux-arrières des copains.

Les monotypes 7,50 ont représenté 15% des 40 inscrits (hors voile légère) de ce Grand Prix, la moitié, presque, des inscrits de l’an dernier. Une désaffection générale qui n’a rien à voir avec l’organisation de ce GP, toujours aussi parfaitement millimétrée par le tandem YCCA-SNT. Ni avec les lots et récompenses qui pleuvaient sur les podiums et sur ceux, tirés au sort, qui étaient restés à la distribution des prix (pour info, une VHF, un séjour de vacances d’une semaine, 2 weekends de location de croiseurs, des combinaisons et vêtements divers, arrosés de champagne et de vins fins…). Les raisons sont à chercher ailleurs selon les sociologues qui pointent plutôt les changements de mode de vie de nouvelles générations qui préfèrent les voyages, l’investissement dans les études des enfants et qui accepte de plus en plus difficilement les weekends entre copains du monsieur ou de la dame, pendant que l’autre assure ce qu’il y a à faire à la maison. C’est le défi auquel devra sans doute répondre la classe M750 dans les années à venir.

Enfin il est impossible de faire le compte rendu de cette édition 2019 du « Crouesty » sans évoquer le moment d’émotion qu’a provoqué Max Jacobée, le patron local de la SNSM, en demandant une minute de silence à la mémoire des 3 sauveteurs noyés en intervention aux Sables d’Olonne, au cours de la tempête qui a traversé la région la veille de l’ouverture du GP.

Rendez-vous désormais au National, à La Trinité, les 11, 12 et 13 juillet, pour une belle fête et plein de surprises.

Pour le Bureau, Stéphane Manier.

GP du Crouesty équipiers

Vendredi démarre le GP du Crouesty, et certains n’ont pas encore complété leurs équipages! Équipiers potentiels, merci de vous faire connaître! Par ailleurs notre ami Pierre Escalas qui ne pourra finalement pas courir vous propose la chambre d’hôtel qu’il avait réservée à prix cassé! Luc Lajoye qui a la gentillesse de nous recevoir le samedi soir chez lui aimerait affiner le nombre de convives pour le traiteur… comptez-vous! Merci de nous faire savoir le nombre de participants.

Hâte!

Pour le Bureau, votre dévoué Président.

GP du Crouesty

Bonjour à toutes et tous !


Comme vous le savez le Grand-Prix du Crouesty aura lieu cette année le week-end de la Pentecôte, du 8 au 10 juin. Votre Bureau préféré a négocié pour votre plus grand plaisir la gratuité intégrale de la mise à l’eau de vos bolides par le YCCA . Le lien vers l’avis de course est en dessous, top départ pour les inscriptions !
En espérant vous voir nombreux sur la ligne.

Vaguement, pour le Bureau,

Loïc de Rancourt, Président de l’asso.

https://docs.wixstatic.com/ugd/8b29f8_71969cf649df48079072e931e3c57420.pdf

CR BONO 2019

La trentième…

Trente ans que les férus de monotypie viennent en découdre sur les courants du Golfe. Cette année ce ne sont pas moins de 15 bateaux qui seront venus tremper leur quille dans le court-bouillon du rallye du Bono. Ils voulaient tâter du coeff… ils voulaient des tapis roulants… ils voulaient rincer à l’eau douce horizontale leurs cirés rongés par le sel… et bien ils ont été servis !

Première organisation pour la nouvelle présidente de la SNLB Nolwenn Huet qui, bien épaulée par Fred Le Guen, passe l’examen haut la main avec les félicitations du jury. La bonne humeur et le plaisir de se retrouver auront gommé les quelques points d’amélioration soulevés par les deux partis, et une belle écoute réciproque permettra n’en doutons pas que les prochaines éditions n’en soient que plus belles !

Trois jours de régates donc, sous le soleil (ou presque), pendant lesquels Jean-Louis nous fît revisiter le Golfe, ses îles, ses courants, ses paysages magnifiques qui mettent des étoiles dans les yeux d’enfants que nous sommes tous restés. Même la délégation de Gilets Jaunes emmenés par ce diable de Guy au briefing du samedi matin ne parvînt à troubler l’ambiance conviviale et détendue de ce paquet de marins…

Des manches très disputées, des départs embouteillés, du vent, des spis, du soleil… et des soirées entre amis. Autant vous dire que ceux qui ont eu le plaisir de participer à cette régate en repartent avec de jolis souvenirs. Notre ami Erwan Gourdon s’adjuge la première place (encore), et votre dévoué Président se contente poliment pour son premier mandat de la cuillère de bois (pour dissiper tout soupçon d’abus de pouvoir)… Mention spéciale à l’équipage de Baratapas qui repart avec son diplôme de « 50m nage libre dans le courant sous spi à l’abattée », mais dont la magnifique 3ème place fera taire les plus moqueurs. Cette course était également l’occasion d’accueillir chaleureusement notre sympathique nouvel adhérent Mathieu Coville et son épouse Christine, qui ont fait mieux que figurer sur leur fraîchement acquis Davaï (FRA 72).

J’aime à souligner pour finir qu’une fois n’est pas coutume, l’ambiance sur l’eau fût virile mais correcte, les cas litigieux n’ayant donné lieu qu’à de cordiales explications à terre, sans plus. Ce bel esprit jusqu’au bout nous permis de gruter les plus éloignés d’entre vous le samedi après-midi, petite attention parfois absente mais toujours appréciée.

Pour finir, merci et bravo à toute l’équipe des bénévoles de la SNLB que nous fîmes nos invités au restaurant le jeudi, au grutier Marc que votre association chérie rémunéra pour vous permettre de mettre vos bébés à l’eau sans surcoût, et au Bureau pour l’organisation de cet évènement qui nous tient tant à cœur !

Prochain rendez-vous au Crouesty pour le Grand-Prix éponyme, avant le National à la Trinité les 11, 12 et 13 juillet.

Pour le Bureau, LdR.