Compte-rendu d’assemblée générale du 14 décembre 2019 Club Monotypes 7,50 m

Sur convocation, envoyée par le bureau par courrier électronique et relayée sur le site de l’association et sur les réseaux sociaux, l’Assemblée Générale du Club Monotypes 7,50 m s’est réunie le 14 décembre 2019 à partir de 20h au 75, rue de Réaumur, Paris 2e.

À 20 h 30, tous les membres ayant déclaré leur intention de venir étant présents, le président, Loïc deRANCOURT, déclare l’Assemblée Générale ouverte.

Il est rappelé à l’auditoire que, pour des raisons de représentativité géographique, les décisions les plus importantes seront soumises à un vote électronique dans le cadre d’une « AG dématérialisée », organisée en janvier 2020 et auxquels pourront participer tous les membres à jour de leurs cotisations 2019. Seules les décisions techniques seront prises par l’Assemblée générale le soir-même.

Aucune proposition d’amendement à l’ordre du jour proposé par le bureau n’est formulée. L’ordre du jour pour l’Assemblée Générale sera donc :

1. Bilan moral

2. Bilan financier

3. Détermination des cotisations pour l’année 2020

4. Déménagement du siège social

5. Classement des barreurs

6. Programme 2020

7. Renouvellement du bureau

8. Questions diverses

I. Bilan moral

Loïc deRANCOURT, président, expose la situation de l’association. Après cinq années d’un travail formidable, le bureau précédent (Guy PRONIER, Paul VANDAME et Jean-Denis BARGIBANT) a exprimé le besoin de passer la main. Les membres du bureau actuel admettent qu’ils ont pris leurs fonctions fin 2018 tout en sachant que le temps qu’ils auraient à consacrer à l’association serait limité, et en pensant que cela suffirait à assurer son fonctionnement. Hélas, passée une première phase active de quelques mois où des idées ont émergé et où un travail intense avait commencé, ils admettent que leurs contraintes personnelles — grossesses, déménagements, concours — les ont rattrapés plus vite que prévu. Le temps est venu à manquer pour tous, et le président reconnaît n’avoir pas pu coordonner les tâches des autres membres du bureau. Ainsi, plusieurs idées d’innovations envisagées en début d’année sont restées lettre morte, et des erreurs ont été commises, notamment dans la gestion des régates.

L’ensemble du bureau tient à saluer tout particulièrement le travail de l’un de ses membres, Paul-Stéphane MANIER, sans qui la classe des M750 n’aurait pas disposé d’un calendrier de régates pour la saison 2020.

Le président note que la phase de très grand dynamisme qu’a connue la flotte vers 2016–2017 semble avoir pris fin, avec un nombre de bateaux en baisse au national (14 bateaux au départ du national, 15 au Bono). Il estime donc qu’il est nécessaire, pour palier ce phénomène, que quelqu’un ayant davantage de temps à consacrer à l’association, à la motivation des membres et à la promotion des régates, prenne sa suite. Il annonce donc qu’il ne briguera pas un nouveau mandat.

Le bilan moral sera soumis à approbation de la flotte par voie dématérialisée.

II. Bilan financier

Le trésorier, Valentin MELOT, prend la suite de la présentation.

Il a reçu pour l’année 27 cotisations de skippers (dont deux le soir-même de la présentation, ce qui modifie les chiffres présentés) et 13 d’équipiers, pour un total de 1810 €. À ces recettes se sont ajoutées une rétrocession de la banque pour des trop-perçus de l’année précédente. Les recettes de l’association pour l’année s’élèvent donc à 1975 €.

En matière de dépenses, les frais de fonctionnement (banque, informatique) s’élèvent à environ 300 €, mais ils devraient connaître une baisse significative pour 2020. Les postes principaux de dépenses restent la participation aux financements des grutages pour la régate du Bono (420 €) et l’animation du National (achat de goodies, langoustines au départ du second jour, achats divers pour l’organisation de la cérémonie de remise des prix chez un membre de la flotte —total de 1200 €). Il est à noter que les achats ont été surdimensionnés, du fait d’une estimation trop ambitieuse de la participation. Néanmoins la moitié environ des goodies commandés (casquettes aux couleurs de la flotte) ont pu être conservés et pourront être utilisés par la suite. Une note de 90 € d’impayés au restaurant lors d’un repas de la classe est à déplorer. Les dépenses totales de l’association s’élèvent à 2022,11 €.

L’association est donc déficitaire de moins de 50 € sur l’année. Le trésorier signale un faible différentiel (de l’ordre de 10 €) entre ces comptes par objet et la comptabilité de caisse observée sur les relevés de compte, qu’il impute à une erreur lors de la manipulation des paiements pendant la soirée de remise des prix du National, où certains membres ont payé dans le même temps leurs cotisations et leur repas en liquide.

L’association dispose d’une trésorerie de 4744,46 € au 31 décembre 2019, dans laquelle il n’est pas envisagé de puiser.

Le bilan financier sera soumis à approbation de la flotte par voie dématérialisée.

III. Cotisations

Le trésorier rappelle qu’en 2019, la cotisation des skippers était fixée à 55 €, tandis que celle des équipiers était de 25 €. Il constate qu’il est en pratique difficile de faire appliquer la règle selon laquelle tout skipper ou équipier participant à au moins deux régates dans l’année doit être à jour de sa cotisation s’agissant des équipiers, ce qu’il impute à un montant trop élevé. Il propose donc de baisser la cotisation équipier à 10 €, et estime qu’il devrait alors être plus facile d’exiger des équipiers qu’ils participent.

L’Assemblée rappelle qu’en pratique, les cotisations des équipiers sont souvent payées par les skippers.

Plusieurs membres de l’Assemblée suggèrent d’augmenter le montant de la cotisation des skippers pour compenser la baisse de celle des équipiers, en signalant que les effets d’une hausse de la cotisation skipper sont presque indolores. Divers couples de montants sont proposés.

Certains membres proposent même de supprimer la cotisation équipier, et de passer la cotisation skipper à 80 € pour compenser. Le trésorier — qui est lui-même un équipier — rappelle cependant qu’il lui paraît important que des équipiers, se sentant concernés par le fonctionnement de la flotte, puissent être membres de l’association et participer aux Assemblées Générales et, ce faisant, payent une cotisation, même faible.

Une longue discussion s’engage entre certains membres de l’Assemblée et du bureau sur le bénéfice que les membres peuvent retirer de leur adhésion à l’association. En effet, il est noté que pour cette année, une partie significative des dépenses a été concentrée sur deux régates seulement (le Bono et le National), ce qui rendait l’adhésion peu intéressante pour qui ne participait pas à ces régates. Certains membres formulent alors des attentes qu’ils expriment vis-à-vis de la flotte, notamment la possibilité de fournir une assistance accrue aux propriétaires à l’année.

La question de ce que représente le prix de l’adhésion pour les skippers par rapport au coût du bateau à l’année est posée, avec des appréciations divergentes par les propriétaires. L’idée est formulée d’embaucher un salarié, qui se chargerait de la gestion quotidienne de l’association, mais le coût d’une telle mesure apparaît rédhibitoire.

Finalement, les questions au-delà de la seule détermination du montant de la cotisation ne trouvent pas de réponse, mais le président note la demande que l’association puisse, au-delà de la seule organisation des festivités, être plus active dans la communication d’informations pratiques pour les propriétaires.

Il est convenu que plusieurs propositions de montant de cotisation seront soumises au vote électronique de la flotte, à savoir :

– 55 € pour les skippers, 10 € pour les équipiers (ce qui baissera probablement les ressources)

– 65 € pour les skippers, 10 € pour les équipiers (neutre pour les ressources)

– 80 € pour les skippers, 10 € pour les équipiers (augmentera les ressources)

IV. Déménagement du siège social

Le trésorier signale que le siège social de l’association est toujours situé au domicile de l’ancien président, dont celui-ci a déménagé. Néanmoins, pour changer le siège social de département, une modification des statuts est exigée : un accord de l’AG est donc nécessaire.

L’Assemblée Générale donne mandat au bureau pour modifier les statuts afin de déplacer le siège social de l’association dès qu’une nouvelle adresse aura été trouvée.

V. Classement des barreurs

Comme chaque année, le bureau a établi un classement des barreurs se fondant sur les résultats aux régates du calendrier officiel de la saison 2019. Les règles ne sont pas modifiées : pour chaque championnat, un point est attribué au dernier skipper classé, deux à l’avant-dernier, etc. jusqu’au premier. Dans le cas des régates multiflottes, seuls les M750 sont pris en compte. Les points sont attribués aux skippers et non aux coques ou aux équipiers.

Ce mode de classement conduit, ce qui est volontaire, à valoriser la participation à une régate, le fait de monter son propre équipage plutôt que de rejoindre un autre skipper, et le fait de participer en général, mais sanctionne l’absence aux régates les plus fréquentées. Il vaut mieux être classé dernier, ce qui rapporte un point, que ne pas participer à la régate, ce qui n’en rapporte aucun !

Cette année, la participation au Bono pouvait rapporter jusqu’à 15 points ; au National, 14 ; à la coupe de la Mirabelle, 9 ; à la régate d’ouverture et celle du Crouesty, 6 ; et la régate de clôture, 4.

29 skippers sont classés, dont la majorité sont membres de l’association. Le quintette de tête est constitué de : Christian VERNET, cinquième avec 20 points ; Luc LAJOYE, quatrième avec 26 points ; Vincent MANN et Erwan GOURDON, seconds ex-æquo avec 28 points ; et Jean-Denis BARGIBANT, premier avec 29 points ! Le classement détaillé, établi par le bureau, est distribué à l’ensemble des présents, et sera publié sur le site avec le compte-rendu.

VI. Annonce du calendrier 2020

Le président, au nom du bureau dans son ensemble, réitère ses remerciements à l’égard de Paul-Stéphane MANIER, qui a pris en charge la direction de programme pour la saison 2020. Il fait part des difficultés rencontrées dans la détermination de ce calendrier, notamment en ce qui concerne les régates estivales. À cet égard, le bureau signale que de nombreux ports du Morbihan, gérés par le conseil départemental, refusent l’organisation de régates pendant l’été afin de réserver les pontons à la plaisance.

Le calendrier officiel comportera les championnats suivants :

– 25 et 26 avril : régate d’ouverture au CVP (Paris).

– 30 mai au 1er juin : grand prix du Crouesty.

– 19 au 21 juin : rallye sur les courants du Golfe au Bono.

– 11 au 13 juillet : national à La Trinité.

– 13 au 16 août : festival de l’île aux Moines.

– 26 et 27 septembre : coupe des Mirabelles à l’YCM (Metz).

– 24 et 25 octobre : coupe des Châtaignes au SNO (Nantes).

– 7 et 8 novembre : régate de clôture au CVP.

En outre, une participation des M750 est prévue pour trois régates, qui ne comptent toutefois pas parmi le calendrier officiel : le Spi Ouest France à La Trinité (9 – 13 avril), le Bol d’Or à Genève (12 – 13 juin) et le Télégramme à Lorient (18 – 20 septembre). Elles ne seront pas prises en compte pour le classement 2020 des skippers.

Le bureau remercie chaleureusement Anne NORMAND, qui a réalisé l’image utilisée pour le support visuel du calendrier 2020.

VII. Renouvellement du bureau

Le président rappelle en quelques mots les informations qu’il a communiquées lors du bilan moral. Il annonce son intention de ne pas briguer de nouveau mandat, et présente ce qu’il estimerait être le profil du président idéal.

Valentin MELOT, trésorier, signale qu’il prépare cette année le concours d’entrée à l’ÉNA, qu’il ne participera probablement à aucune des régates de la saison 2020 et qu’il ne souhaite pas consacrer de temps à l’association. Il indique toutefois que, dans le cas où personne ne serait candidat au poste de trésorier pour l’année 2020, il pourra conserver ses fonctions, en se limitant au strict fonctionnement financier de l’association.

Sylvie VALENTIN, vice-présidente, Paul-Stéphane MANIER et Éric POUILLAUDE indiquent qu’ils sont en revanche candidats à être reconduits dans leurs fonctions au bureau, mais qu’aucun d’entre eux ne souhaite être président de la classe.

Le président lance un appel aux bonnes volontés, qui accepteraient de consacrer une part de leur temps au fonctionnement de l’association. Il rappelle la nécessité impérieuse pour l’association de disposer d’un président, connaisseur des interlocuteurs usuels de la flotte (clubs de voile locaux, membres…) et capable de coordonner les tâches des membres du bureau.

Répondant à une crainte émise par certains membres de l’Assemblée, le trésorier signale que l’association pourra contracter une assurance en responsabilité civile (quelques dizaines d’euros par an) afin d’assurer qu’aucun risque juridique ne pèsera sur le président.

Un appel à candidatures sera publié, puis un vote électronique visera à élire ou réélire les membres du bureau.

VIII. Questions diverses

Une question a été transmise par un membre de l’association, Luc LAJOYE, absent et excusé. Celle-ci porte sur l’intérêt d’organiser deux épreuves dans un même club (le CVP) et sur les coûts du grutage et de l’inscription des bateaux dans certains clubs. Luc LAJOYE note l’exemple donné par le club de Metz, dont la politique est de ne percevoir aucun frais d’inscription ni de grutage.

Le bureau rappelle qu’il n’est pas responsable des coûts de grutage prélevés par les clubs, et que les clubs hôtes sont choisis en fonction de leur capacité à accueillir les régates. Il signale en particulier que les frais d’inscription et de grutage ne sont pas entrés en compte dans le choix des clubs, mais que ce sont des critères de proximité géographique, d’habitude (pour permettre aux participants de s’héberger plus facilement dans les ports qu’ils connaissent déjà) et de qualité des échanges avec les responsables des clubs-hôtes qui ont présidé ces choix. Il indique que, si le calendrier 2020 est fixé, le choix d’organiser deux épreuves au CVP pourra être revu en 2020, et remercie chaleureusement le yacht club de Metz pour les conditions d’accueil extrêmement favorables qu’il propose.

Diverses discussions sont engagées entre les membres de l’AG, notamment quant aux conditions de l’accueil par le CVP.

L’ordre du jour étant écoulé, l’Assemblée Générale est close à 22 h. Le bureau est chargé de la rédaction du compte-rendu, puis de l’organisation du vote électronique une fois que des candidatures pour le renouvellement du bureau auront été portées à sa connaissance.